Un chef de projet
Green Belt doit effectivement mobiliser les qualités d'un manager transverse. Dans le cadre d'un chantier d'amélioration par percée, il peut s'appuyer sur le séquencement de projet
DMAIC pour cela.
La phase D lui permet, avec l'appui du sponsor de mobiliser les membres de l'équipe autour de la nécessité de résoudre un écart de performance et de donner du sens au projet. La réunion de lancement permet au chef de projet de fédérer l'équipe autour d'un objectif commun (ne visant pas à dégrader la performance d'un autre processus...) et de verrouiller la mise à disposition des moyens nécessaires à la bonne marche du projet.
Les phases M et A permettent au chef de projet d'aligner les différentes parties prenantes autour d'un diagnostic factuel de la situation en identifiant notamment les causes racines de l'écart de performance. Communication et conduite du changement s'appuient sur ce livrable clé du DMAIC.
Durant les travaux qu'il est amené à animer le chef de projet doit faire preuve de leadership, notamment en phase I où il s'agit de canaliser la créativité des participants. Catalyseur de la démarche, il peut également être confronté à des situation de conflit qu'il devra désamorcer.
La phase C est la phase où le chef de projet évalue les résultats obtenus par rapport aux résultats escomptés afin d'agir en conséquence.
À croire qu'une formation Lean Six Sigma Green Belt constitue une excellente manière d'acquérir les compétences d'un manager transverse...