Heureusement la procrastination n'est pas innée et il est tout à fait possible de s'en dépêtrer. Voici les 10 clés qui vous permettront de vaincre la procrastination :
1.
Reconnaître le fait comme tel, objectivement sans verser dans l’auto-culpabilisation. Il ne s’agit ni de se flageller, ni de se leurrer ou pire, de se trouver des excuses, ce que nous sommes tous et toutes naturellement très prompts à faire ;
2. S’
interroger sur la ou les raisons qui vous poussent à procrastiner. Est-ce par indécision, par fatigue, par ennui, par peur, ou encore par manque de sens que vous repoussez l'échéance ? Comprendre les raisons vous permettra de mieux y faire face :
- Si la procrastination est liée à de l'indécision, il vous faudra clarifier les attendus (par exemple en utilisant un QQOQCP) ;
- Si la procrastination est liée à de la fatigue, vous pourrez tenter d'identifier le moment le plus propice pour vous pour travailler sur la tâche concernée ;
- Si la procrastination est liée à de l'ennui, vous pourrez réfléchir à une façon originale de traiter la tâche ou de l'appréhender ;
- Si la procrastination est liée à la peur, vous pourrez alors tenter de vous mettre en confiance en appréhendant la tâche par l'angle avec lequel vous êtes le plus à l'aise ;
- Enfin, si la procrastination est liée à un manque de sens, prenez le temps de vous interroger sur les objectifs associés à sa réalisation et sur le lien existant entre la tâche et l'atteinte de ces objectifs ;
3.
Trouver ce qui vous motive et connecter ces motivations aux tâches à réaliser : rappelez-vous, l’absence de but est l’une des raisons majeures de la procrastination ;
4.
Définir vos priorités : vous pouvez utiliser la
matrice d’Eisenhower pour pourquoi pas déléguer (lorsque possible) les tâches qui vous ennuient. Évidemment déléguer une tâche ne consiste pas à s'en débarrasser, il s'agira donc de s'assurer que la personne mandatée est elle même intéressée et motivée par la réalisation de la tâche confiée. En outre, il conviendra d'en suivre la réalisation ;
5.
Se fixer des objectifs SMART pour : Spécific, Measurable, Achievable, Relevant, Time Bound. La fixation de l'objectif vous permettra de matérialiser la cible à atteindre et rendre de ce fait plus accessible et tangible la réalisation des tâches qui lui sont associées ;
6.
Mettre en place des rituels quotidiens : par exemple commencer par une action peu difficile et plutôt agréable qui vous rassure et alimente votre motivation ;
7.
Se fier à la Loi de Carlson : on n’est jamais plus efficace que quand on se concentre sur une seule tâche à la fois. Ainsi, lorsque vous vous attelez à une tâche, il s'agit de se couper de toutes les sollicitations annexes qui vous détournent de l’objectif et vous fournissent de bonnes raisons de procrastiner. Au premier rang des sollicitations intempestives, nous pensons notamment aux notifications de toutes sortes (mails, réseaux sociaux, etc.) qui ont tendance à cannibaliser notre attention ;
8.
S’accorder des pauses : il est en effet admis que la vigilance décroît fortement dès 30 minutes augmentant les erreurs de détection de 10 à 15% ;
9. Penser à
vous encourager et vous
récompenser une fois la tâche réalisée : faites une pause, prenez un café, mangez un carreau de chocolat, accordez-vous un morceau de musique, bref, osez vous faire plaisir ! ;
10.
Oublier la perfection : on observe que bons nombres de procrastinateurs chroniques sont des perfectionnistes patentés. Or faire, c’est accepter de faire des erreurs. Il faut donc adopter une philosophie
agile basée sur l'ajustement permanent.